Sophrologie, Sophrologie Caycedienne, Sophro-Analyse, Hypnose Ericksonienne


Formation sophrologue: savoir détecter le vrai du faux

Le métier de sophrologue est référencé comme tel dans le Répertoire National des Certifications Professionnelles. Une reconnaissance qui n’empêche pas la profusion de formations et méthodes approximatives et douteuses quant à leur efficacité. Dès lors, il semble impératif de savoir précisément à quoi on reconnaît un « vrai » sophrologue et quelles sont les formations qui permettent d’exercer cette profession. Autrement dit, savoir détecter le vrai du faux.




Formation sophrologue: savoir détecter le vrai du faux
Michèle Declerck, psychologue et sophrologue se propose de définir les critères qui permettent de déterminer ce qu’est un « vrai » sophrologue. La question est de savoir si le sophrologue dispose ou non d’une formation initiale de base. En clair, aucun problème s’il est médecin ou encore psychologue de formation. En revanche, s’il dispose uniquement de la qualification « sophrologue », il faut se référer à trois critères. Le sophrologue doit nécessairement être inscrit dans l’annuaire d’une des sociétés reconnues qui exige un certain niveau de formation et le respect d’un code de déontologie. Autre critère : la participation à un stage en institution, à un groupe de formation continue ou bien à activité bénévole. Enfin, la définition claire et précise de la pratique que propose le praticien. Tout exercice de la profession de sophrologue passe donc nécessairement par le respect de ces critères. Ce qui permet de couper court à toute pratique fantaisiste. Mais il faut bien voir aussi que la question de la motivation et de la vocation est primordiale.

Devenir sophrologue : la relation d’aide au cœur du métier

La sophrologie ne se limite pas seulement à la gestion du stress. Loin de là. Troubles du sommeil, hypocondrie ou encore anxiété : elle recouvre des champs divers tant au niveau médical que psychopathologique. C’est également une méthode efficace et appropriée dans la préparation d’examens, de concours ou bien destinée à des sportifs de haut niveau. Dès lors le sophrologue doit « se sentir concerné par la relation d’aide » comme l’explique Michèle Declerck. Et de poursuivre : il doit également « être conscient de ses limites ». Car au quotidien, c’est à des situations particulières que le praticien à affaire. De plus en plus fréquemment, ses patients sont de jeunes adolescents et enfants en difficulté. Voire en grande difficulté. En cela, il s’agit d’un métier où la notion d’ « utilité » prend tout son sens. La notion d’aide est au cœur des relations entre praticien et patient. Outre la vocation, c’est également en terme de formation qu’il convient de se poser les bonnes questions.

Formation : privilégier le long terme

Toute formation à la sophrologie nécessite obligatoirement de suivre au moins 300 heures de cours reparties sur trois années d’études. Autrement dit, c’est par une formation longue que pourra se faire l’intégration des connaissances. La formation suppose également une évaluation qui intervient au terme de chaque année, ainsi qu’un stage validé par un rapport de stage ou un mémoire. De plus, toute formation découle au préalable de deux orientations possibles. La première a trait à la Sophrologie sociale, c’est-à-dire à ce qui relève de la « relation d’aide » et s’adresse à des professionnels comme les formateurs, les assistants sociaux… La seconde concerne la Sophrothérapie (branche médicale ou paramédicale) qui requiert soit une formation de base en tant que médecin, infirmier ou psychologue, ou bien une formation spécifique théorique et pratique (stage). Ensuite, une fois la formation validée, la participation à un groupe de formation continue est vivement recommandée à l’entrée dans la vie professionnelle. Le sophrologue débutant pourra exercer en institution (cabinet de groupe au sein d’une association) ou bien en profession libérale, ce qui entrainera une formation complémentaire si le praticien choisit un créneau spécifique (clientèle ciblée en fonction de l’âge du patient, du type d’indications ou de méthodes). Ainsi, la formation à la sophrologie s’inscrit obligatoirement sur le long terme car son apprentissage doit prendre du temps pour assimiler connaissance et outils. Être sophrologue ne s’improvise pas.



Jeudi 7 Mai 2015
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